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Découvrez le portrait d'Aline Petitmangin, enseignante-chercheuse à l'IUT de Créteil-Vitry
Publié le 13 novembre 2018
Découvrez les portraits des enseignant·e·s chercheur·se·s de l’IUT de Créteil-Vitry. Voici le portrait d'Aline Petitmangin, maître de conférences au département Mesures Physiques, et effectuant sa recherche au Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA).
Quel est votre parcours ?
Après un master 2 « Optique et Photonique » à l’Institut d’Optique Graduate School – Paris XI/Paris VI (2007), j’ai obtenu en 2010 un Doctorat en Physique et Applications spécialité « Optique matière plasma » à l’Université Pierre et Marie Curie – Paris VI. Parallèlement à mon doctorat, pendant 3 ans, j’ai été monitrice à l’IUT de Créteil-Vitry au sein du Département Mesures Physiques (MP), puis pendant 2 ans, Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) dans ce même département pour l’enseignement et à l’Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE), pour la partie recherche. Forte de cette continuité de 5 ans d’enseignement, c’est avec plaisir que j’ai intégré, en 2012, un poste de Maître de Conférences à l’IUT de Créteil-Vitry au département MP.
Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ? Sur quelles thématiques?
Mes recherches sont menées au Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA) autour de l’axe thématique « pollution oxydante et particulaire ». Plus précisément, mes travaux de recherche portent sur l’altération atmosphérique des matériaux du patrimoine. Je suis en charge de développer un nouveau pôle dédié aux métaux du patrimoine instrumental. Ayant acquis de solides bases sur la corrosion du bronze lors de mon poste d’ATER à l’ICMPE, c’est tout naturellement que je me suis tournée vers l’étude d’un bronze particulier, le bronze campanaire. Cet alliage industriel et patrimonial de cuivre et d’étain est utilisé dans la fabrication des cloches. De par sa teneur en étain élevée, il présente une structure biphasée, une des deux phases apportant à la cloche ses qualités sonores. Ayant mesuré à de multiples occasions l’intérêt de la communauté scientifique et des fondeurs campanaires pour ce matériau, j’ai organisé un réseau pluridisciplinaire qui m’a permis de valider un projet ANR. Depuis octobre 2018, je suis coordinatrice d’une ANR Jeune chercheur : « Corrosion atmosphérique et altération mécanique des bronzes campanaires : un patrimoine sonore et artistique en danger ? ».
Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
A l’IUT, aujourd’hui j’enseigne principalement les Propriétés des Matériaux et participe aux enseignements consacrés à la Structure et la Résistance des Matériaux ainsi que ceux portant sur l’Expertise et le Contrôle des Produits Industriels (ECPI). A ce titre, j’inclus dans mes cours une méthodologie d’analyse telle que je les envisage dans mes recherches. J’ai également mis en place, depuis 2 ans dans le cadre de l’enseignement ECPI une collaboration entre le LISA et le département MP pour que les étudiants de « Licence professionnelle Métrologie, qualité des matériaux et objets finis » (LP MQMOF) puissent participer à des travaux pratiques de microscopie électronique au LISA afin de contribuer à développer la transversalité entre la recherche scientifique et l’enseignement professionnalisant au département MP. Par ailleurs, via différents projets tutorés, j’ai pu faire découvrir aux étudiants du DUT MP le monde de la fonderie campanaire grâce aux différents partenariats développés dans ma recherche. Par les relations du LISA dont l’un des axes de recherche porte sur la modélisation de l’impact des activités humaines sur l’atmosphère terrestre, je leur ai fait découvrir les activités et l’instrumentation de l’IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) et de Météo France, deux instituts nationaux pouvant les intéresser dans leur poursuite d’étude et débouchés professionnels.
Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
J’ai été en charge du recrutement pour le département MP de 2012 à 2014. Depuis 2015, je suis responsable des projets tutorés DUT (S2-S3-S4) dont certains sujets proposés font partie intégrante de projets de recherches des enseignants-chercheurs. Ainsi, ils permettent aux étudiants de s’ouvrir très tôt dans leur cursus au monde académique de la recherche scientifique.
Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
S’agissant de mes recherches sur l’altération des bronzes campanaires, elles peuvent bien sûr être largement représentées par une cloche, instrument de musique à part entière, objet patrimonial par excellence et véritable œuvre d’art de par les ornementations qu’elle porte.
Après un master 2 « Optique et Photonique » à l’Institut d’Optique Graduate School – Paris XI/Paris VI (2007), j’ai obtenu en 2010 un Doctorat en Physique et Applications spécialité « Optique matière plasma » à l’Université Pierre et Marie Curie – Paris VI. Parallèlement à mon doctorat, pendant 3 ans, j’ai été monitrice à l’IUT de Créteil-Vitry au sein du Département Mesures Physiques (MP), puis pendant 2 ans, Attachée Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) dans ce même département pour l’enseignement et à l’Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE), pour la partie recherche. Forte de cette continuité de 5 ans d’enseignement, c’est avec plaisir que j’ai intégré, en 2012, un poste de Maître de Conférences à l’IUT de Créteil-Vitry au département MP.
Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ? Sur quelles thématiques?
Mes recherches sont menées au Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques (LISA) autour de l’axe thématique « pollution oxydante et particulaire ». Plus précisément, mes travaux de recherche portent sur l’altération atmosphérique des matériaux du patrimoine. Je suis en charge de développer un nouveau pôle dédié aux métaux du patrimoine instrumental. Ayant acquis de solides bases sur la corrosion du bronze lors de mon poste d’ATER à l’ICMPE, c’est tout naturellement que je me suis tournée vers l’étude d’un bronze particulier, le bronze campanaire. Cet alliage industriel et patrimonial de cuivre et d’étain est utilisé dans la fabrication des cloches. De par sa teneur en étain élevée, il présente une structure biphasée, une des deux phases apportant à la cloche ses qualités sonores. Ayant mesuré à de multiples occasions l’intérêt de la communauté scientifique et des fondeurs campanaires pour ce matériau, j’ai organisé un réseau pluridisciplinaire qui m’a permis de valider un projet ANR. Depuis octobre 2018, je suis coordinatrice d’une ANR Jeune chercheur : « Corrosion atmosphérique et altération mécanique des bronzes campanaires : un patrimoine sonore et artistique en danger ? ».
Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
A l’IUT, aujourd’hui j’enseigne principalement les Propriétés des Matériaux et participe aux enseignements consacrés à la Structure et la Résistance des Matériaux ainsi que ceux portant sur l’Expertise et le Contrôle des Produits Industriels (ECPI). A ce titre, j’inclus dans mes cours une méthodologie d’analyse telle que je les envisage dans mes recherches. J’ai également mis en place, depuis 2 ans dans le cadre de l’enseignement ECPI une collaboration entre le LISA et le département MP pour que les étudiants de « Licence professionnelle Métrologie, qualité des matériaux et objets finis » (LP MQMOF) puissent participer à des travaux pratiques de microscopie électronique au LISA afin de contribuer à développer la transversalité entre la recherche scientifique et l’enseignement professionnalisant au département MP. Par ailleurs, via différents projets tutorés, j’ai pu faire découvrir aux étudiants du DUT MP le monde de la fonderie campanaire grâce aux différents partenariats développés dans ma recherche. Par les relations du LISA dont l’un des axes de recherche porte sur la modélisation de l’impact des activités humaines sur l’atmosphère terrestre, je leur ai fait découvrir les activités et l’instrumentation de l’IGN (Institut national de l'information géographique et forestière) et de Météo France, deux instituts nationaux pouvant les intéresser dans leur poursuite d’étude et débouchés professionnels.
Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
J’ai été en charge du recrutement pour le département MP de 2012 à 2014. Depuis 2015, je suis responsable des projets tutorés DUT (S2-S3-S4) dont certains sujets proposés font partie intégrante de projets de recherches des enseignants-chercheurs. Ainsi, ils permettent aux étudiants de s’ouvrir très tôt dans leur cursus au monde académique de la recherche scientifique.
Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
S’agissant de mes recherches sur l’altération des bronzes campanaires, elles peuvent bien sûr être largement représentées par une cloche, instrument de musique à part entière, objet patrimonial par excellence et véritable œuvre d’art de par les ornementations qu’elle porte.
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