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Découvrez le portrait d'Audrey Bonnemaizon, enseignante-chercheuse à l'IUT de Créteil-Vitry
Publié le 18 janvier 2019
Découvrez les portraits des enseignant·e·s chercheur·se·s de l’IUT de Créteil-Vitry. Voici le portrait d'Audrey Bonnemaizon, maître de conférences au département Techniques de Commercialisation, et effectuant sa recherche à l’Institut de Recherche en Gestion (IRG).
Quel est votre parcours ?
Après un passage par l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, section Eco-Finances, j’ai intégré un DESS (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées, ancêtre du M2 professionnel) Chargé d’Etudes Economiques et Marketing à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en 2002 qui m’a conduite à faire une thèse en sciences de gestion en contrat CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche) au sein d’EDF R&D en 2003. J’ai travaillé à cette occasion sur le passage de l’orientation usager à l’orientation client dans les entreprises publiques. Je suis maître de conférences à l’Université Paris Est Créteil depuis 2009, et actuellement dans le département Techniques de Commercialisation (TC).
Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ?
Sur quelles thématiques?
Mon laboratoire de rattachement est l’Institut de Recherche en Gestion (IRG). Depuis 10 ans, trois principaux objectifs de recherche m’animent : 1/ Cartographier les pratiques de participation des consommateurs à l’activité de service et dans les lieux de vente, des patients aux systèmes de soins ou des salariés à la gouvernance de l’entreprise, 2/ Comprendre les phénomènes de tensions, de résistances, de bricolages qui se jouent dans le cadre de la co-production de service ou de la gouvernance des entreprises a priori démocratiques comme les sociétés coopératives d’intérêt collectif, 3/ Etudier l’évolution des processus de production de connaissances dans le champ académique de la gestion et du marketing en particulier sur les sujets liés à la précarité financière et à la vulnérabilité en matière de santé.
Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
J’essaie dans le cadre de mes cours et à chaque fois que cela s’y prête de construire mes cours de marketing digital en deuxième année de DUT TC, comportement du consommateur et méthodologie d’enquête en licences professionnelles à partir des résultats les plus récents de la recherche en marketing. Je conçois mes TD de façon à ce que les étudiants soient confrontés à la lecture d’articles de recherche académiques (parfois ceux que j’ai publié quand le sujet s’y prête !). Dans le cadre du module de méthodologie d’enquête en licences professionnelles, je tente de transmettre mon expérience de chercheur en sciences humaines en matière d’enquêtes qualitatives basées sur la conduite d’entretiens par exemple. Je conçois aussi parfois des exercices d’application sur la base de mes propres données pour leur montrer aussi la diversité des sujets, y compris sociétaux.
Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
J’ai été pendant 4 ans, responsable puis co-responsable du département Techniques de Commercialisation de l’IUT de Créteil-Vitry. Cette expérience fut très enrichissante et m’a aussi donné l’occasion de mettre à l’épreuve du terrain les principes de la démocratie en entreprise que j’aborde dans certaines de mes recherches sous des angles différents.
Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
L’objet (de recherche) qui m’anime beaucoup en ce moment est celui de la culture démocratie : démocratie économique, démocratie en entreprise, démocratie technique.
Difficile de trouver un objet susceptible d’embrasser la complexité de ce régime politique indéterminé, toujours inachevé. Je choisis donc une production graphique réalisée au cours d’un atelier participatif sur la culture démocratique dans les sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) organisé en 2017 dans le cadre d’un projet de recherche partenariale porté par mon laboratoire auquel j’ai participé de 2013 à 2017. Huit SCIC ont été invitées au cours de cet atelier et sur la base d’une grille d’analyse que notre équipe de recherche a conçue à raconter leurs vécus et leurs expériences de démocratie. Cette production met en évidence la complexité de la mise en œuvre de la démocratie, la multiplicité des significations et des pratiques qui l’incarnent, les questions qu’elle pose et ce faisant, les perspectives de recherches qui s’ouvrent aux chercheurs en sciences de gestion désireux d’explorer ce phénomène et de l’accompagner.
Après un passage par l’Institut d’Etudes Politiques de Bordeaux, section Eco-Finances, j’ai intégré un DESS (Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées, ancêtre du M2 professionnel) Chargé d’Etudes Economiques et Marketing à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour en 2002 qui m’a conduite à faire une thèse en sciences de gestion en contrat CIFRE (Convention Industrielle de Formation par la Recherche) au sein d’EDF R&D en 2003. J’ai travaillé à cette occasion sur le passage de l’orientation usager à l’orientation client dans les entreprises publiques. Je suis maître de conférences à l’Université Paris Est Créteil depuis 2009, et actuellement dans le département Techniques de Commercialisation (TC).
Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ?
Sur quelles thématiques?
Mon laboratoire de rattachement est l’Institut de Recherche en Gestion (IRG). Depuis 10 ans, trois principaux objectifs de recherche m’animent : 1/ Cartographier les pratiques de participation des consommateurs à l’activité de service et dans les lieux de vente, des patients aux systèmes de soins ou des salariés à la gouvernance de l’entreprise, 2/ Comprendre les phénomènes de tensions, de résistances, de bricolages qui se jouent dans le cadre de la co-production de service ou de la gouvernance des entreprises a priori démocratiques comme les sociétés coopératives d’intérêt collectif, 3/ Etudier l’évolution des processus de production de connaissances dans le champ académique de la gestion et du marketing en particulier sur les sujets liés à la précarité financière et à la vulnérabilité en matière de santé.
Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
J’essaie dans le cadre de mes cours et à chaque fois que cela s’y prête de construire mes cours de marketing digital en deuxième année de DUT TC, comportement du consommateur et méthodologie d’enquête en licences professionnelles à partir des résultats les plus récents de la recherche en marketing. Je conçois mes TD de façon à ce que les étudiants soient confrontés à la lecture d’articles de recherche académiques (parfois ceux que j’ai publié quand le sujet s’y prête !). Dans le cadre du module de méthodologie d’enquête en licences professionnelles, je tente de transmettre mon expérience de chercheur en sciences humaines en matière d’enquêtes qualitatives basées sur la conduite d’entretiens par exemple. Je conçois aussi parfois des exercices d’application sur la base de mes propres données pour leur montrer aussi la diversité des sujets, y compris sociétaux.
Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
J’ai été pendant 4 ans, responsable puis co-responsable du département Techniques de Commercialisation de l’IUT de Créteil-Vitry. Cette expérience fut très enrichissante et m’a aussi donné l’occasion de mettre à l’épreuve du terrain les principes de la démocratie en entreprise que j’aborde dans certaines de mes recherches sous des angles différents.
Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
L’objet (de recherche) qui m’anime beaucoup en ce moment est celui de la culture démocratie : démocratie économique, démocratie en entreprise, démocratie technique.
Difficile de trouver un objet susceptible d’embrasser la complexité de ce régime politique indéterminé, toujours inachevé. Je choisis donc une production graphique réalisée au cours d’un atelier participatif sur la culture démocratique dans les sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) organisé en 2017 dans le cadre d’un projet de recherche partenariale porté par mon laboratoire auquel j’ai participé de 2013 à 2017. Huit SCIC ont été invitées au cours de cet atelier et sur la base d’une grille d’analyse que notre équipe de recherche a conçue à raconter leurs vécus et leurs expériences de démocratie. Cette production met en évidence la complexité de la mise en œuvre de la démocratie, la multiplicité des significations et des pratiques qui l’incarnent, les questions qu’elle pose et ce faisant, les perspectives de recherches qui s’ouvrent aux chercheurs en sciences de gestion désireux d’explorer ce phénomène et de l’accompagner.
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