- Télécharger en PDF
-
Partager cette page
- Télécharger en PDF
Vous êtes ici :
- Accueil FR ›
- Recherche ›
- Portraits d'enseignants-chercheurs
- Recherche,
Découvrez le portrait de Judith Monnier, enseignante-chercheuse à l'IUT de Créteil-Vitry
Publié le 27 août 2021
Découvrez les portraits des enseignant·e·s chercheur·se·s de l’IUT de Créteil-Vitry. Voici le portrait de Judith Monnier, maîtresse de conférences au département Mesures Physiques, et effectuant sa recherche à l’Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est
Quel est votre parcours ?
J’ai su très jeune, avant mon baccalauréat, que je voulais faire ma carrière dans la recherche scientifique et l’enseignement supérieur. Après mon cursus à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille j’ai donc naturellement poursuivi en thèse au Laboratoire Pierre Süe du CEA Saclay. J’y ai travaillé sur la caractérisation multitechnique et multiéchelle des systèmes de corrosion développés à très long terme sur des matériaux ferreux, en y couplant des expériences d’électrochimie in situ et de remise en corrosion. Après mon doctorat j’ai effectué une année d’ATER au sein de l’UPEC, et j’ai eu l’opportunité d’intégrer dès septembre 2009 le corps des maîtres de conférences au département Mesures Physiques de l’IUT Créteil-Vitry et à l’Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE).
Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ? Sur quelles thématiques ?
J’effectue ma recherche au département M2I (Métaux et Matériaux Inorganiques) de l’ICMPE. Ma recherche s’articule autour de deux axes complémentaires, l’élaboration et la mise en forme de matériaux pour l’énergie en utilisant notamment le frittage flash (ou SPS pour Spark Plasma Sintering) d’une part, et l’étude de la dégradation de ces matériaux en cours d’usage dans leur environnement d’autre part. Sur cet aspect je travaille en particulier sur la corrosion en milieu liquide (milieu aqueux alcalin ou milieu liquide ionique) des électrodes négatives pour batteries nickel-métal hydrure. Sur ces deux axes de recherche, la caractérisation élémentaire, morphologique et structurale est faite en lien avec les propriétés dites d’usage des matériaux.
Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
Les enseignements dont j’ai la responsabilité en DUT Mesures Physiques concernent en premier lieu le tronc commun de chimie-physique, notamment à travers le module de Structures Atomique et Moléculaire. J’aborde dans ce cours l’organisation de la matière, ce qui est la base de tous les matériaux que j’étudie en recherche. J’ai également la chance de faire quelques heures dans un module de spécialité directement sur la thématique de la corrosion en milieu aqueux, en lien direct avec mon second axe de recherche.
Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
Au niveau du département Mesures Physiques j’ai été pendant 10 ans responsable des poursuites d’études pour les étudiants de 2ème année. Je suis maintenant directrice pédagogique pour les étudiant.e.s de 2ème année en formation initiale du DUT MP.
En termes de responsabilités collectives j’ai fait partie pendant 6 ans de la Commission Recherche du Conseil Académique de l’UPEC, et pendant 5 ans du conseil de laboratoire de l’ICMPE. Je suis depuis 2019 membre nommée au Conseil National des Universités en section 33 sur la Chimie des Matériaux.
Enfin au niveau de la recherche, j’ai été porteuse de projets régionaux (type I-SITE). J’ai aussi été collaboratrice ou responsable locale de plusieurs projets nationaux type ANR avant d’être moi-même porteuse d’un projet financé pour la période 2022-2026.
Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
La synthèse et la mise en forme des matériaux sont une étape essentielle avant d’étudier leurs propriétés. J’ai donc choisi de vous présenter l’équipement SPS dont nous disposons au laboratoire, c’est un équipement en copropriété entre 9 laboratoires, pour lequel je suis responsable scientifique. Il nous permet soit de faire du frittage de poudres pour obtenir des matériaux massifs, soit de faire du frittage réactif pour fabriquer un nouveau composé à partir de poudres qui réagissent entre elles.
J’ai su très jeune, avant mon baccalauréat, que je voulais faire ma carrière dans la recherche scientifique et l’enseignement supérieur. Après mon cursus à l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille j’ai donc naturellement poursuivi en thèse au Laboratoire Pierre Süe du CEA Saclay. J’y ai travaillé sur la caractérisation multitechnique et multiéchelle des systèmes de corrosion développés à très long terme sur des matériaux ferreux, en y couplant des expériences d’électrochimie in situ et de remise en corrosion. Après mon doctorat j’ai effectué une année d’ATER au sein de l’UPEC, et j’ai eu l’opportunité d’intégrer dès septembre 2009 le corps des maîtres de conférences au département Mesures Physiques de l’IUT Créteil-Vitry et à l’Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE).
Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ? Sur quelles thématiques ?
J’effectue ma recherche au département M2I (Métaux et Matériaux Inorganiques) de l’ICMPE. Ma recherche s’articule autour de deux axes complémentaires, l’élaboration et la mise en forme de matériaux pour l’énergie en utilisant notamment le frittage flash (ou SPS pour Spark Plasma Sintering) d’une part, et l’étude de la dégradation de ces matériaux en cours d’usage dans leur environnement d’autre part. Sur cet aspect je travaille en particulier sur la corrosion en milieu liquide (milieu aqueux alcalin ou milieu liquide ionique) des électrodes négatives pour batteries nickel-métal hydrure. Sur ces deux axes de recherche, la caractérisation élémentaire, morphologique et structurale est faite en lien avec les propriétés dites d’usage des matériaux.
Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
Les enseignements dont j’ai la responsabilité en DUT Mesures Physiques concernent en premier lieu le tronc commun de chimie-physique, notamment à travers le module de Structures Atomique et Moléculaire. J’aborde dans ce cours l’organisation de la matière, ce qui est la base de tous les matériaux que j’étudie en recherche. J’ai également la chance de faire quelques heures dans un module de spécialité directement sur la thématique de la corrosion en milieu aqueux, en lien direct avec mon second axe de recherche.
Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
Au niveau du département Mesures Physiques j’ai été pendant 10 ans responsable des poursuites d’études pour les étudiants de 2ème année. Je suis maintenant directrice pédagogique pour les étudiant.e.s de 2ème année en formation initiale du DUT MP.
En termes de responsabilités collectives j’ai fait partie pendant 6 ans de la Commission Recherche du Conseil Académique de l’UPEC, et pendant 5 ans du conseil de laboratoire de l’ICMPE. Je suis depuis 2019 membre nommée au Conseil National des Universités en section 33 sur la Chimie des Matériaux.
Enfin au niveau de la recherche, j’ai été porteuse de projets régionaux (type I-SITE). J’ai aussi été collaboratrice ou responsable locale de plusieurs projets nationaux type ANR avant d’être moi-même porteuse d’un projet financé pour la période 2022-2026.
Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
La synthèse et la mise en forme des matériaux sont une étape essentielle avant d’étudier leurs propriétés. J’ai donc choisi de vous présenter l’équipement SPS dont nous disposons au laboratoire, c’est un équipement en copropriété entre 9 laboratoires, pour lequel je suis responsable scientifique. Il nous permet soit de faire du frittage de poudres pour obtenir des matériaux massifs, soit de faire du frittage réactif pour fabriquer un nouveau composé à partir de poudres qui réagissent entre elles.
- Télécharger en PDF
-
Partager cette page
- Télécharger en PDF