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Découvrez le portrait de Pierre Didier, enseignant-chercheur à l'IUT de Créteil-Vitry

Publié le 3 janvier 2022

Découvrez les portraits des enseignant·e·s chercheur·se·s de l’IUT de Créteil-Vitry. Voici le portrait de Pierre Didier, maître de conférences au département Mesures Physiques, et effectuant sa recherche au Centre d'Études et de Recherche en Thermique, Environnement et Systèmes (CERTES).

Pierre DIDIER
Pierre DIDIER
Quel est votre parcours ?
Après l’obtention d’un DUT Science et Génie des matériaux, j’ai pu me spécialiser dans le domaine de la santé et des biomatériaux avec l’obtention d’une licence professionnelle et d’un master. En 2013, j’ai pu intégrer l’Ecole Normale Supérieure – Paris Saclay et le laboratoire SATIE (CNRS – UMR 8029) pour y préparer une thèse de doctorat en « électronique, optoélectronique, nano- et microtechnologies » que j’ai soutenue en 2017. Mes travaux de thèse portaient sur le développement d’un système à ondes acoustiques de volume pour le suivi rhéologique de la polymérisation de protéines, appliqué à la maladie d’Alzheimer. En parallèle de mes activités de recherche, j’ai été moniteur au sein du département mécatronique de l’Ecole Normale Supérieure de Rennes et à l’Université de Rennes 1, puis pendant 1 an Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche (ATER) dans ces mêmes départements.
À la suite de mon poste d’ATER, j’ai effectué un post-doctorat à l’Université de Tokyo au sein du laboratoire LIMMS (Laboratory for Integrated Micro-Mechatronic Systems - CNRS UMI 2820), où j’ai travaillé sur le développement et l’intégration d’un micro-transistor organique dans une cellule microfluidique pour le suivi en temps réel du taux de glucose dans des cellules hépatiques (2018 – 2020).
A mon retour en France, j’ai eu l’opportunité de rejoindre le département Mesures Physiques de l’IUT de Créteil-Vitry et le Centre d’Etudes et de Recherche en Thermique, Environnement et Systèmes (CERTES - EA 3481) en tant que Maître de Conférences.

Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ? Sur quelles thématiques ?
J’effectue ma recherche au sein de l’équipe « Qualité de l’Air Intérieur – Sources et Transfert des Aérocontaminants » (QAI-STA) du CERTES. L’objectif général de mon équipe de recherche est de développer des connaissances en modélisation inverse (analyse statistique, traitement du signal) et en physique et métrologie des aérosols, ayant pour finalité d’étudier les déterminants de la contamination de l’air des environnements intérieurs par des gaz et des aérosols. Dans ce contexte, mes travaux portent sur le développement d’outils novateurs et miniatures, basés sur la technologie des microsystèmes électromécaniques (MEMS), dédiés à la détection en temps réel et à la caractérisation des particules atmosphériques (aérosols, bioaérosols, etc.).

Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
A l’IUT, j’enseigne principalement en Systèmes Electriques et en Chaînes de Mesures, de Contrôles et d’Essais. Durant ces interventions, nous abordons dans un premier temps les bases de l’électricité, afin d’en comprendre les enjeux. Dans un second temps nous voyons comment mettre en place une chaîne de mesure, à savoir comment à partir d’un capteur et d’un mesurande (luminosité, température, pression, etc.) nous pouvons obtenir un signal électrique exploitable. Mes expériences passées et actuelles dans le domaine des capteurs et micro-capteurs me permettent d’illustrer par des exemples concrets ces enseignements.

Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
Depuis 2021, je suis responsable de la Licence professionnelle Énergies renouvelables et efficacité énergétique des bâtiments durables (EREEBAT) au sein du département Mesures Physiques de l'IUT de Créteil-Vitry.

Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
L’objet représentatif de ma recherche que j’ai choisi est le capteur de type MEMS sur lequel je travaille actuellement pour étudier et caractériser la qualité de l’air. Il est fabriqué sur un support de silicium de 1 cm², que je tiens au bout de ma pince, mais possède une surface active de 1mm². Une micrographie du capteur est visible sur l’écran de l’ordinateur.