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Découvrez le portrait d'Erwan Le Gall enseignant-chercheur à l'IUT de Créteil-Vitry

Publié le 2 mars 2022

Découvrez les portraits des enseignant·e·s chercheur·se·s de l’IUT de Créteil-Vitry. Voici le portrait d'Erwan Le Gall, professeur au département Chimie, et effectuant sa recherche à l’Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE).

Erwan Le Gall
Erwan Le Gall
Quel est votre parcours ?
J'ai effectué mes études supérieures à l'Université de Rennes 1. Après un DEUG de Physique-Chimie en 1992, une Licence (1993) puis une Maitrise de Chimie (1994), j'ai préparé un DEA (master) de Chimie fine en 1995. A la suite, j'ai pu bénéficier d'un financement ministériel pour réaliser ma thèse au laboratoire des Professeurs Moinet et Tallec (Synthèse et Electrosynthèse Organiques). Mon travail portait sur l'utilisation de l'électrochimie en synthèse organique. J'ai ensuite intégré en 1999 le laboratoire Laboratoire d'Electrochimie, Catalyse et Synthèse Organique (LECSO) de Thiais pour un an de stage post-doctoral financé par Rhône-Poulenc (Ex. Sanofi). J'ai effectué ensuite quelques mois d'ATER au département de Chimie de l'IUT de Créteil-Vitry avant d'être recruté Maitre de Conférences en février 2001.

Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ? Sur quelles thématiques ?
J'effectue mes recherches à l'Institut de Chimie et des Matériaux Paris-Est (ICMPE, Thiais), au sein du département de Chimie Moléculaire et Matériaux Macromoléculaires (C3M) et plus précisément dans le groupe thématique Electrosynthèse, Catalyse et Chimie Organique (ECCO).
Ma thématique de recherche principale concerne l'utilisation d'espèces organométalliques dans des réactions multicomposant. Ces réactions sont des processus de synthèse mettant en jeu au moins trois composés qui réagissent les uns avec les autres sans intervention de l'expérimentateur. Ces réactions sont hautement éco-compatibles car elles permettent de créer plusieurs liaisons en une seule étape expérimentale, limitant ainsi l'utilisation de solvants et le rejet de déchets. Ces réactions nous ont par exemple permis de synthétiser de nombreux analogues d'antihystaminiques benzhydryliques.

Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
Mes enseignements actuels concernent exclusivement la chimie organique, qui est le cœur de métier de notre groupe thématique ECCO. Dans le cadre des enseignements de deuxième année, j'aborde la problématique des réactions multicomposant par l'intermédiaire de la réaction de Mannich, qui est l'une des réactions de ce type les plus connues.

Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
Au niveau de l'IUT, je suis co-responsable du département de Chimie (Chef de département adjoint). Auparavant, j'ai été responsable des poursuites d'études entre 2007 et 2012 et responsable du DUT deuxième année en apprentissage entre 2012 et 2021.
Au niveau de la recherche, mes responsabilités principales concernent l'animation scientifique du groupe thématique ECCO (9 permanents) et la coordination d'un projet de recherche fondamentale financé par l'ANR sur la période 2021-2024.

Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
Le puzzle ! Le puzzle symbolise parfaitement le principe des réactions multicomposant. En effet, dans ce type de réactions, les substrats de départ, assimilables aux pièces d'un puzzle, s'(auto)assemblent pour donner des structures complexes.