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Découvrez le portrait d'Hala Rifai, enseignant-chercheur à l'IUT de Créteil-Vitry
Découvrez les portraits des enseignant·e·s chercheur·se·s de l’IUT de Créteil-Vitry. Voici le portrait d'Hala Rifai, maître de conférences au département Génie électrique et informatique industrielle, et effectuant sa recherche au Laboratoire Images, Signaux et Systèmes Intelligents (LISSI).
Quel est votre parcours ?
Après l’obtention en 2004 de mon diplôme de master 2 recherche en Automatique à l’Institut Polytechnique (INP) de Grenoble, j’ai poursuivi en thèse au laboratoire Grenoble Images Parole Signal Automatique (GIPSA-lab). Pendant ma thèse, j’ai travaillé sur la modélisation et le développement de lois de commandes appliquées à des robots de type drones à ailes battantes. En 2008, j’ai obtenu mon diplôme de doctorat en Automatique de l’INP Grenoble. Entre 2008 et 2010, j’ai effectué un post-doctorat au laboratoire Informatique Signaux et Systèmes de Sophia Antipolis (I3S). J’ai travaillé sur la commande par téléopération bilatérale de drones permettant l’évitement d’obstacles présents sur leurs trajets. En 2010, j’ai été recrutée à l’IUT de Créteil-Vitry comme attachée temporaire d'enseignement et de recherche (ATER) au département Réseaux et Télécommunications puis en 2012, en tant que Maîtresse de Conférences au département Génie Électrique et Informatique Industrielle (GEII).
Au sein de quel laboratoire effectuez-vous votre recherche ? Sur quelles thématiques ?
Depuis mon recrutement en 2010 en tant qu’ATER à l’IUT de Créteil-Vitry, j’ai intégré l’équipe Systèmes Intelligents, Robotique ambiante et de Service (SIRIUS) du Laboratoire Images, Signaux et Systèmes Intelligents (LISSI), où je travaille sur la commande de robots portables des membres inférieurs dans un contexte d’assistance à la marche et à la rééducation. Je travaille plus spécifiquement sur le développement de différents types de lois de commande permettant d’assister des patients souffrant de faiblesses musculaires pendant la marche tout en assurant la stabilité du système exosquelette-porteur. Je travaille également sur le développement d’observateurs pour l’estimation du couple musculaire humain, et sur la stimulation électrique fonctionnelle des muscles, associée aux actions du robot portable. Conjointement à la commande des robots portables, je m’intéresse à l’étude du cycle de marche et sa régénération pour la correction de la pathologie du pied tombant.
Quels liens faites-vous entre vos enseignements à l’IUT et vos thématiques de recherche ?
Au département GEII, j’assure des enseignements en électronique analogique et numérique, en automatisme et en automatique. Tous ces enseignements trouvent leur application dans les systèmes embarqués de type robots portables par exemple. En montrant aux étudiants des applications réelles de leurs cours, j’essaye de développer chez eux l’esprit scientifique allant de la curiosité intellectuelle à l’analyse des résultats en passant par la proposition de solutions et leurs mises en œuvre.
Avez-vous des responsabilités ? Si oui, lesquelles ?
Au sein du département GEII, je suis responsable des admissions depuis 2017. Je suis également responsable des relations internationales du département depuis 2014. Et, j’ai été responsable des projets tutorés de 2014 à 2022.
Je suis élue au conseil du département GEII depuis septembre 2021 après l’avoir déjà été par le passé pendant trois ans.
Au laboratoire LISSI, je suis membre élue du conseil depuis septembre 2021. Enfin, depuis juillet 2022, je suis membre élue à la Commission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU) et au Conseil Académique (CAC) de l’Université Paris-Est Créteil.
Quel est l’objet que vous avez choisi comme représentatif de votre recherche ? Pourquoi ?
J’ai choisi de vous présenter l’orthèse de la cheville du laboratoire LISSI. Cette orthèse peut aider des patients souffrant de faiblesses musculaires à retrouver un cycle de marche normal en leur fournissant l’assistance nécessaire. Elle a été utilisée pendant des tests de faisabilité cliniques à l’Hôpital Henri Mondor (Service de médecine physique et de réadaptation) en visant particulièrement la pathologie du pied tombant. L’objectif était de fournir une assistance pendant la flexion de l’articulation de la cheville.
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